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Biskra - Lac de l'ancien fort - Auguste MAURE 1880

MAUPASSANT (de), Guy (1850-1893)

Guy De Maupassant disait: «le voyage est une espèce de porte par où l’on sort de la réalité pour pénétrer dans une autre réalité inexplorée qui semble un rêve». Cette phrase s'applique particulièrement bien au voyage vers Biskra qu'il a réalisé en 1890 précisant dans une lettre adressée à sa mère : "c'est là (Biskra) que j'espère goûter le désert, car ce pays a vraiment pour moi une saveur unique".
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"Je me sentais attiré vers l'Afrique par un impérieux besoin, par la nostalgie du Désert ignoré..."
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"Elle est monotone, toujours pareille, toujours calcinée et morte, cette terre ; et là, pourtant, on ne désire rien, on n'aspire à rien. Ce paysage calme, ruisselant de lumière et désolé, suffit à l'oeil, suffit à la pensée, satisfait les sens et le rêve, parce qu'il est complet, absolu, et qu'on ne pourrait le concevoir autrement..."

FROMENTIN Eugène

Eugène Fromentin écrivait sur El Kantara :
« Cette subite apparition de l'Orient par la porte d'or d'EL-KANTARA m'a laissé pour toujours un souvenir qui tient du merveilleux » - 1853.

« El Kantara - le pont, garde le défilé et pour ainsi dire l’unique porte par où l’on puisse, du Tell, pénétrer dans le Sahara. Ce passage est une déchirure étroite, qu’on dirait faite de main d’homme, dans une énorme muraille de rochers de trois ou quatre cents pieds d’élévation. Le pont, de construction romaine, est jeté en travers de la coupure. Le pont franchi, et après avoir fait cent pas dans le défilé, vous tombez, par une pente rapide, sur un charmant village, arrosé par un profond cours d’eau et perdu dans une forêt de vingt cinq mille palmiers. Vous êtes dans le sahara. Au-delà s’élève une double rangée de collines dorées, derniers mouvements du sol, qui, douze lieues plus loin, vont expirer dans la plaine immense et plate du petit désert d’Angad, premier essai du grand désert. Grâce à cette situation particulière, El Kantara, qui est sur cette ligne, le premier des villages sahariens, se trouve avoir ce rare privilège d’être un peu protégé par sa forêt contre les vents du désert, et de l’être tout à fait contre ceux du nord par le haut rempart de rochers auquel il est adossé.
Aussi, est-ce une croyance établie chez les Arabes que la montagne arrête à son sommet tous les nuages du tell ; que la pluie vient y mourir, et que l’hiver ne dépasse pas ce pont merveilleux, qui sépare ainsi deux saisons, l’hiver et l’été ; deux pays, le Tell et le Sahara : et ils en donnent pour preuve que, d’un côté la montagne est noire et couleur de pluie, et de l’autre, rose et couleur de beau temps. »

EL BEKRI Abou-Obeïd (1014-1094)

Géographe et historien de l'Hispanie musulmane (Al-Andalus). Fils du l'émir de la taïfa de Huelva et Saltes.

De passage à Biskra, El-Bekri évoquait la beauté des jardins de cette ville : « Biskra renferme un grand nombre de bourgs dont la métropole se nomme aussi Biskra. Cette grande ville possède beaucoup de dattiers, d’oliviers et d’arbres fruitiers de diverses espèces. Les alentours sont remplis de jardins qui forment un bocage de six mille d’étendue. La ville renferme dans son enceinte plusieurs puits d’eau douce ; il y a même dans l’intérieur de la grande mosquée un puits qui ne tarit jamais. On voit aussi dans l’intérieur de la ville un jardin qu’arrose un ruisseau dérivé de la rivière. L’eau qui sert à la consommation de Biskra provient d’une grande rivière qui descend de l’Aurès et passe au nord de la ville. »

(Auteur d’une notice topographique et historique sur l'Afrique septentrionale traité revue en 1068 ap. J.-C. par un célèbre polygraphe Abou-Obeïd el-Bekri).

THOMAS-STANFORD Charles

«About Algeria : Algiers, Tlemcen, Constantine, Biskra, Timgad », New York, John Lane company, 1912

"It is a little difficult to analyse the charm of Biskra. The charm is great and the attraction strong. They do not lie altogether in the brilliance of its sunshine, in the shade of its palms, in the richness of its colouring, in the exuberance of its life. These things we may meet elswhere. Biskra has other qualities; it is barbaric, African to the core, tropical in its intensity."

PEASE, Alfred Edward (1857–1939)

Biskra and the Oases and Desert of the Zibans - 1893

"Le voyageur qui se rend de Constantine à Biskra est naturellement porté, en approchant les gorges d'El Kantara, à contempler les cîmes rocheuses de l'Aurès; il n'est pas loin de l'endroit où finissent les plaines et les fertiles plateaux du Tell, il attend avec impatience le moment où il va traverser ce massif, parce qu'un nouveau monde doit s'offrir à sa vue ... Je ne connais pas de lieu où se puisse voir un contraste aussi frappant ... Pendant une minute on se trouve dans la pénombre des gorges profondes et les ténèbres du tunnel, puis subitement, on passe dans un paysage rougeâtre, lumineux, azuré : on est dans la patrie des palmiers. Il semble qu'à travers ces monts, qui séparent la région saharienne des forêts, vallées et pâturages du Tell, cette trouée soit la seule entrée possible dans le désert ..."

HURABIELLE Jean

Ancien secrétaire du Cardinal Lavigerie. Biskra - 1898.

"Lorsqu'on approche de l'oasis de Biskra par la voie ferrée, le premier coup d'oeil est superbe. En contournant le pied des hauteurs où était jadis perchée la forteresse, on voit, aux derniers rayons de soleil couchant, les vertes palmeraies se détacher sur le fond rouge, pierreux ou sablonneux du désert, et l'on admire toute cette nature étrange noyée dans un océan de lumière d'or. Les montagnes lointaines se colorent successivement de rose, de rouge, de violet et d'opale; mais les couleurs de ce tableau désespèrent l'artiste qui essaie de les reproduire."

"Pour moi, il m'a toujours attiré irrésistiblement ce soleil ardent, ce ciel si bleu. J'ai l'ai cherché partout dans ma jeunesse, et quand je l'ai trouvé là-bas, dans les plaines infinies de cette Afrique où j'ai dépensé les plus belles années de ma vie, il m'a semblé être plus près de Dieu. Aussi plus tard, quand la froide vieillesse commencera à glacer le sang de mes veines, j'irai le réchauffer au beau soleil de Biskra et c'est dans le grand désert que je lui donnerai mes ossements à blanchir."

MAGALI-BOISNARD

Le Roman de Khaldoun, éd. Piazza, Paris, 1930

« Une contrée au-delà de régions méditerranéennes et des steppes hautes, une terre où tout semble au premier aspect marqué des stigmates de la mort et où rien ne meurt ; des âges simples et des tribus anciennes ne s’y abolissent un moment que pour renaître sous les mêmes formes, recréant des êtres identiques dans la pérennité des temps immémoriaux.

Et là, une ville bizarre, déconcertante, qui ne se discute ni ne s’oublie dans un très subtil ensorcellement.

Cité composite, disparate et précieuse, à quoi nulle autre ne se pourrait comparer, elle est le caravansérail prédestiné, la halte au charme ambigu captant tous les vagabonds du luxe voyageur. Ni exotisme de bazar, ni atmosphère livresque. De la neige parfois, de l’or et de la pourpre toujours, sur les sommets qui l’isolent du Nord…… Sur elle tout le soleil.

Et, des premiers instants de l’automne aux dernières heures du printemps, des cassis en pleine floraison, délicats, veloutés, soie et duvet, évaporent leur senteur insinuante et distillent, avec d’autres sorcelleries, l’allégresse d’un printemps, qui n’est pas le renouveau, mais s’affirme telle une saison constante établie là pour l’éternité !!!

…Cependant, loin de ce pays, en moins d’un quart de siècle, il y eut deux guerres : l’une longue et meurtrière, l’autre brève et plus cruelle dans ses foudroyantes conclusions et leurs stoïques lendemains. De tout cela, rien n’a modifié le visage archaïque, à la fois si âpre et si voluptueux de nos marches sahariennes et de ce Biskra, trempé d’inégalable lumière, posé au bord de l’infini.

Les bouleversements tragiques n’atteignent pas aux montagnes roses, aux steppes silencieuses. Le bouillonnement des nations en armes ne pénètre pas l’atmosphère humaine des oasis, pleine du geste lent des choses coutumières.
Et c’est dans l’impression d’éternité sereine qui s’en dégage que se trouve le seul vrai, le seul réconfort immédiat pour tous ceux voulant oublier la grande pitié de ce temps. »

BERGOT Raoul

« Du sommet des montagnes où se trouvent le col de Sfa se découvre le désert. De cette hauteur pendant le jour apparaît, dans toute son immensité, cette terre bouleversée, stérile, abîmée par une formidable brûlure. Rien n’est moins rare et rien n’est plus enchanteur qu’un coucher de soleil au Sahara, vu du col de Sfa, offrant des avalanches d’or de toutes nuances qui s’écroulent des montagnes féeriques où la lumière déploie toute sa magie.

L’Amar Kaddou prend alors des couleurs rouge vif, montagne merveilleuse de minerai en fusion se détachant sur un ciel absolument pur. En roi, le soleil disparaît ; ses longs et derniers rayons forment des nappes de lumière, puis des ombres magiques : c’est le voile de la nuit apportant la fraîcheur, l’ombre pour le sommeil, le repos et les plaisirs discrets de l’amour.

Biskra dans cet océan solide de désert, île de verdure, où tout paraît plus fort et plus vivant qu’ailleurs, entourée du Sahara où rien ne vit, pays de contrastes, de soleil, de poésie et de souvenirs, quand te reverrai-je ?

Biskra, reine des oasis, vraie perle du Sahara, qui, en te quittant, n’a pas longtemps suivi des yeux le blanc de tes maisons basses, les chevelures vertes de tes palmiers, qui alors, n’a pas senti son cœur se serrer, ses yeux se troubler, et, en regrettant son départ, pour toujours, souhaité te revoir !!... »

L’Algérie telle qu’elle est, Paris, 1890, de Raoul Bergot

BOURDE, Paul (1851-1914)

« Qu’on ne me vante aucun voyage ! Il n’en est pas de plus beau ni de plus intéressant que celui de Constantine à Biskra. La traversée des monts d’Aurès ; les gorges d’El-Kantara, une porte entre deux mondes ; le sol de Sfa d’où la Sahara vous apparaît tout d’un coup semblable à la mer ; Biskra, la plus jolie des oasis : quatre merveilles ! Ah ! Parisiens, qui croyez spirituel de limiter votre monde entre le boulevard Montmartre et les stations de vains de Normandie, de quelles émotions vous vous privez ! »

A travers l'Algérie : souvenirs de l'excursion parlementaire (septembre-octobre 1879) / par Paul Bourde - 1880 - monographies.

BARTOK Bela

Quatuor n° 2, opus 17, Szöllösy 67 (1915-1917) ...

"Le 2e mouvement, inspiré de ses travaux de recherche ethnomusicologique en Algérie, intègre des éléments des rudes danses de Biskra. Il s’agit d’un morceau extraordinaire par sa sauvagerie percutante, sa férocité, ses rythmes martelés et ses dissonances somptueuses. De forme rondo varié, cet Allegro est riche de techniques instrumentales variées : marcato, staccato, pizzicati, effets de percussion, etc., et pour cela, il est devenu emblématique du style bartókien."
Jean Portugais, 12 mai 2003 - http://quatuormolinari.qc.ca/

Bela Bartok, "Die Volksmusik der Araber von Biskra und Umgebung", Zeitschrift fur Musikwissenschaft 2, no. 9, June 1920. The book contains the transcription of a Farhi piece of music widely played and sang in weddings.

LEROUX, Hugues

Hugues le Roux – Gens de poudre, Roman d’histoire et d’aventures, Paris 1899

Rue des Ouleds Nails :
« la lumière du gaz n’éclairait pas encore les ruelles du quartier d’amour. Selon les caprices de la lune, il avait l’air d’une cité féérique ou d’un coupe-gorge. Mais toujours, il était plein de musiques et de cette griserie d’Orient où se mèlent dans un accord unique les relents de la mort avec l’odeur des roses ».

Parlant des Ouled Nails :
« En ce temps-là, comme aujourd’hui, les arrières petites-filles de Sidi-Nayl remontaient chaque années du Sahara pour donner aux croyants un avant goût des joies paradisiaques, fières de leur hérédité religieuses, rassurées par l’ancienneté de la coutume qui voulaient qu’elles vinssent au seuil du désert échanger de l’amour contre du blé, le nailiat occupait, aux portes de Biskra, le quartier voluptueux, où encore à cette heure, elles sont installées. Comme aujourd’hui, leurs maisons étaient blanchies à la chaux, meublées de divans, de tapis et de coffres. Mais pas une seule de ces maisons n’étaient encore surmontées d’un étage ni pourvues de ces miradores à l’andalouse, où les filles du désert apparaissaient comme des princesses suspendues dans des palanquins, au dessus du désir des hommes. »

DUMAS, Pierre

« Biskra offre un climat comme il n’en existe pas beaucoup sous la cape du ciel : peu de pluies, pas d’humidité et pourtant de l’air, une température égale, un ciel pur, des gens aimables. » Pierre Dumas (L’Algérie. 1931).

BERTRAND Louis

Parlant du jardin Landon :
« Mes émerveillements redoublent lorsque je m’enfonce dans la demi obscurité des ombrages. Pour quelqu’un qui, cinq minutes auparavant, n’avait sous les yeux que des espaces arides et poussiéreux, c’est la magnificence et le foisonnement d’une forêt vierge. On avance par d’étroites allées, dont le sol est uni comme celui d’un corridor et moelleux aux pieds comme un tapis.
Tout le long des allées, on entend un murmure d’eau courante, de petits canaux brillent sous les herbes, entretenant une fraîcheur discrète. Des nuées de rossignols chantent dans les massifs de bambous. Tout un concert de sensations musicales et voluptueuses vous pénètre.
……L’ombre glauque s’épaissit. La profusion des verdures baignées de lumière, mouchetées de couleurs innombrables est un éblouissement. »

GIDE, André (1869-1951)

Arrivée sur EL-Kantara :
« Le soir arrivait lentement ; nous avons traversé la gorge et le fabuleux orient nous est tranquillement apparu dans sa pacifique dorure. Nous sommes descendus sous les palmiers, laissant Athman attendre sur la route la voiture qui devait nous rejoindre. Je reconnaissais tous les bruits, de l’eau courante et des oiseaux. Tout était comme avant, tranquille, et notre arrivée ne changeait rien. En voiture, nous avons longé l’oasis, assez loin. Au retour, se soleil se couchait ; nous nous sommes arrêtés devant la porte d’un café maure, l’heure du Rhamadan passée. Dans la cour, près de nous, des chameaux en rut se battaient. Un gardien criait après eux. Les troupeaux de chèvres rentraient ; leurs pieds précipités faisaient encore, comme l’an passé, le bruit d’une averse stérile.
De toutes les maisons de terre grise, une ténue vapeur est montée, une fumée bleue qui bientôt enveloppa, éloigna toute l’oasis. Le ciel, à l’occident, était d’un bleu très pur, si profond qu’il semblait encore saturé de lumière. Le silence devenait admirable. On n’y pouvait imaginer aucun chant. J’ai senti que j’aimais ce pays plus qu’aucun autre peut-être ; mieux que partout ailleurs on y peut contempler. »


« Dès l’entrée, un détour vous perd ; on ne sait plus ni d’où on vient, ni où l’on va. L’eau fidèle de la rivière suit le sentier, longe un des murs ; les murs sont faits avec la terre même de la route, celle de l’oasis entière, une argile rosâtre ou gris tendre, que l’eau rend un peu plus foncée, que le soleil ardent craquelle et qui durcit à la chaleur, mais qui mollit dès la première averse et forme alors un sol plastique où les pieds nus restent inscrits ………….. C’était un lieu plein d’ombre et de lumière tranquille et qui semblait comme à l’abri du temps : plein de silences et de frémissements, bruit léger de l’eau qui s’écoule, abreuve les palmiers, et d’arbre en arbre fuit, appel discret des tourterelles, chant de flûte dont un enfant jouait. »
dans "L’immoraliste"


« Si Biskra continue d’être ce qu’il est, à savoir l’endroit du monde où je souhaite le plus de vivre, j’y fais construire et reviens y vivre chaque hiver. Je rêvais d’aménager le rez-de-chaussée de ma maison en café maure que je faisais gérer par Athman ; j’y invitais déjà tous mes amis … »


"...je me souviens d'une pluie d'été ; - mais était-ce encore de la pluie ? - ces gouttes tièdes qui tombèrent, si larges et si pesantes, sur ce jardin de palmes et de jour vert et rose, si lourdes que des feuilles et des fleurs et des branches roulèrent comme un don amoureux de guirlandes défaites à foison sur les eaux. Les ruisseaux entraînaient les pollens pour des fécondations lointaines, leurs eaux étaient troubles et jaunes..." - Les nourritures terrestres

DEBUSSY Claude

Pierre Louÿs à Debussy [Genève], Vendredi 13 [juillet 1894]
"Hé bien ! mon vieux, je n’y ai pas été, à ton Bayreuth de malheur ! Je pars pour Biskra. (Je crois que je te l’ai déjà dit) Veux-tu m’y rejoindre ? Voyage : 430 fr aller et retour en première . 218 fr en seconde et 170 en troisième (toujours aller et retour). Si tu peux grâce à Hartmann, payer le voyage, je t’entretiens à l’oeil pendant deux mois ; tu ne te doutes pas de ce que ça va être épatant. Gide revient de là-bas comme un fou. Je t’attends" : Pierre Louÿs.

Debussy à Pierre Louÿs [20 juillet 1894]

"Cher Ami :
Je ne me doutais pas jusqu’ici que le " renversement " de Bayreuth était Biskra, mais Dieu seul sait combien j’aime mieux cet accord-là ! au fond, Bayreuth, est un mauvais enseignement et, c’est un univers un peu borné par l’accord de septième ; combien mieux Biskra, doit nous apprendre des combinaisons nouvelles !"

LARGEAU, Victor (1842-1896)

"LE SAHARA ALGÉRIEN", 1870

"En descendant du col de Sfa par la route qui serpente au milieu des galets détachés par les ouragans des flancs escarpés du Djebel Bou-Rhezal, l'œil étonné du voyageur embrasse, au sud, une plaine immense, image fidèle de l'Océan: il serait difficile de dire exactement quelles sont ses limites.
Comme l'Océan, elle est parsemée d'îles arrosées et fertiles tantôt isolées, tantôt groupées en archipels.
Comme l'Océan, elle a ses calmes énervants, et parfois ses flots de sable sont agités par des tempêtes horribles.
Cette plaine, c'est le SAHARA, dont le nom signifie plaine vaste, fauve et nue, et les îles sont ... les oasis. De ces archipels, celui des Ziban se présente le premier
à la vue du voyageur qui descend dans le Sahara par le col de Sfa, et l'oasis la plus rapprochée de la côte ... est l'oasis de Biskra."

THARAUD Jérôme et Jean

La Fête Arabe - 1926

SHERIDAN Clare Consuelo (1885-1970)

Cousine de Winston Churchill - Sculpteur, écrivaine anglaise.

Arab Interlude - 1936

EBERHARD Isabelle ou SI MAHMOUD (1877-1904)

CIBOT Achille (capitaine)

« Souvenirs du Sahara. Excursion dans les monts Aurès (cercle de Biskra) », Alger, Galmiche, 1870